Leigh Bardugo
Chroniques

Chronique Grisha : le Dragon de Glace par Leigh Bardugo

  • Traductrice : Anath Riveline
  • Éditeur : Milan
  • Nombre de pages : 358

Voici la toute première chronique de ce blog sur un livre connu de beaucoup !


Résumé :

« La faiblesse n’est qu’un déguisement. Porte-le lorsque tu veux leur montrer que tu es humaine, mais jamais quand tu as des doutes. »

TRAQUE. REMORDS. DÉVOTION.

Un pays déchiré par la guerre civile.
Une jeune femme idolâtrée, rongée par ses propres pouvoirs.
Un corsaire flamboyant et mystérieux.
Un soldat renégat, évoluant dans l’ombre.
Une menace grandissante. Un danger imminent.

TRAHISON. RÉSISTANCE. SACRIFICE.

Pour s’opposer au Darkling, Alina devra explorer ses propres ténèbres. Au risque d’en perdre sa lumière.

Les personnages

Déjà, faisons un point sur les personnages : personnellement, j’ai trouvé Alina assez insupportable dans la première partie du livre. J’avais l’impression d’entendre un enfant qui n’arrêtait pas de se plaindre et qui ne réfléchissait pas. Mais petit à petit, j’ai trouvé qu’elle commençait à s’affirmer, à être moins influençable (bon c’est surtout à cause du second amplificateur, il faut le dire).

Ensuite Mal, le pauvre Mal qui reste bloquer dans le passé à essayer de retrouver l’ancienne Alina. Durant ce second tome, il aura été malmené notre Mal : un coup, je t’aime, et puis juste après, reste loin de moi. Mal, c’est un peu le mouton noir de l’histoire, rejeté par presque tout le monde dans ce monde de Grisha et de nobles. Son don pour la traque le rend cependant très intéressant mais il n’y a que dans la première partie de l’histoire que ce don est mis en avant (durant la traque du second amplificateur d’Alina)

Passons maintenant à notre ami Sturmhond – tantôt corsaire (et non pirate comme il le souligne, plus classe vous comprendrez), tantôt prince – il est LE personnage charismatique du livre. Plusieurs qualificatifs viennent tout de suite en tête lorsqu’on parle de lui : charismatique, mystérieux, inventeur de génie, possédant un humour décalé… C’est un personnage haut en couleurs qui contraste avec les torturés que sont Alina, Mal et… le Darkling (qui ne fait que des caméos dans l’histoire) ! Pour le bien de son royaume, il n’hésite pas à faire ce que d’autres nobles ou princes ne feraient pas : s’occuper d’un royaume. Tout cela passe par des stratagèmes bien huilés comme une immense procession pour rencontrer tout le peuple, des heures de réunion avec les conseillers des différentes branches du gouvernement pour remodeler par exemple l’armée.

L’histoire

Durant ce tome 2, l’univers s’est enrichi. L’aspect religieux a pris une place de premier plan ici. Sturmhond et l’Apparat essaye tous deux d’utiliser Alina pour en faire une nouvelle Sainte. Nous en savons plus sur les diverses croyances du royaume (notamment avec tous les Saints et Saintes) et on remarquera que tous ont eu une très mauvaise fin, ce qui ne laisse rien présager de bon pour Alina.

Ensuite, plusieurs créatures font leur apparition, le dragon Rusalye (qui n’est présent que sur quelques pages…) et les nouveaux amis du Darkling, les Nichevo’ya qui ne donnent pas envie de les approcher. Ces créatures montrent, que peu à peu, notre ami le Darkling plonge peu à peu dans les ténèbres car le pouvoir qu’il utilise le « merzost » est considéré contre-nature car le pouvoir des Grishas n’est pas fait pour créer.

Une créature, avec une face lise dénuée de traits, s’extirpa de la pénombre. Son corps flou tremblait et se reformait : des bras, des jambes et de longues mains terminées par ce qui semblait être des griffes, un large dos qui s’agitait et se transformait à mesure que ses ailes se déployaient telle une tache d’encre. On aurait presque dit un volcra, mais il avait une forme plus humaine. Et il ne craignait pas la lumière. Il n’avait pas peur de moi.

Le livre s’ouvre un épisode maritime haut en rebondissements ! De l’action en veux-tu en voilà : poursuite, traque, batailles constituent la première partie du récit. Ensuite, tout se calme, laissant place aux intrigues politiques, amoureuses, militaires et religieuses, qui n’en sont pas moins passionnantes. La tension monte peu à peu pour se concentrer dans les quarante dernières pages : destruction, morts, sacrifice, ferveur religieuse… Tout est là pour un bon final mais il manque cette petite étincelle…que l’on retrouvera peut-être dans le troisième tome ?

Note : 3.5 sur 5.

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